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Qu’est-ce que l’Aide au Retour à l’Emploi (ARE) ?
Une allocation pour les demandeurs d’emploi inscrits à France Travail
L’allocation d’aide au retour à l’emploi, plus connue sous le nom d’ARE, est une prestation versée par France Travail aux personnes ayant perdu leur emploi de manière involontaire. Pour avoir droit à l’ARE, il faut être inscrit comme demandeur d’emploi et respecter certaines conditions précises. Le demandeur doit notamment avoir travaillé une durée minimale au cours d’une période de référence, ne pas avoir atteint l’âge légal de départ à la retraite, résider en France et être disponible pour rechercher activement un emploi. Le respect de ces critères est indispensable pour qu’une simulation d’ARE reflète correctement les droits potentiels.
L’ARE : un revenu de remplacement lié à la perte d’emploi
L’ARE constitue un revenu de remplacement destiné à sécuriser la situation financière du demandeur d’emploi après la perte de son contrat de travail. Son montant dépend du salaire journalier de référence, calculé à partir des rémunérations perçues durant la période de référence.
Depuis 2025, le versement de l’allocation est effectué sur une base journalière et non plus mensuelle, ce qui modifie la manière dont le montant est affiché au moment d’une simulation ARE. Certaines règles particulières existent pour les demandeurs d’emploi âgés de 55 ans et plus, qui peuvent bénéficier d’une durée d’indemnisation allongée et d’une absence de dégressivité sur leur allocation.
Différence entre ARE et autres allocations chômage
Il est essentiel de distinguer l’ARE des autres dispositifs liés au chômage. L’ARE est attribuée en priorité aux personnes qui remplissent les conditions d’affiliation et d’inscription à France Travail, tandis que d’autres allocations comme l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS) s’adressent aux demandeurs ayant épuisé leurs droits à l’ARE et disposant de faibles ressources.
D’autres aides existent également, comme la prime de reclassement ou l’indemnité différentielle de reclassement, qui concernent des situations particulières comme une reprise rapide d’emploi ou un retour à une activité moins rémunérée. Une simulation ARE permet donc de bien identifier ce qui relève de l’allocation principale et ce qui correspond à des aides complémentaires, afin de mieux anticiper le montant et la durée des droits.
L’éligibilité à l’ARE : conditions et calcul du montant
Conditions liées à l’activité professionnelle et à l’affiliation
Pour bénéficier de l’Aide au Retour à l’Emploi, il est nécessaire de justifier d’une durée minimale d’activité salariée. En 2025, il faut avoir travaillé au moins 130 jours ou 910 heures au cours des 24 derniers mois pour les personnes de moins de 53 ans, ou au cours des 36 derniers mois pour les personnes âgées de 53 ans et plus. Cette durée d’affiliation permet de calculer le salaire journalier de référence, qui constitue la base de la simulation ARE. Les périodes de travail à temps partiel, d’intérim ou de contrats courts sont prises en compte dans ce calcul, dès lors qu’elles sont déclarées et qu’elles relèvent d’un contrat de travail soumis aux cotisations chômage.
Conditions liées à l’âge, à la démission ou à la rupture du contrat
L’ARE est réservée aux demandeurs d’emploi qui n’ont pas encore atteint l’âge légal de départ à la retraite à taux plein. Pour les moins de 53 ans, la durée maximale d’indemnisation est de 18 mois ; elle est de 22,5 mois pour les 53-54 ans, et de 27 mois pour les 55 ans et plus.
Concernant la perte d’emploi, il faut que celle-ci soit involontaire : licenciement, fin de contrat à durée déterminée, rupture anticipée à l’initiative de l’employeur, ou rupture conventionnelle. En cas de démission, l’accès à l’ARE est en principe exclu, sauf si la démission est considérée comme légitime (suivi de conjoint, non-paiement des salaires, changement de résidence imposé, etc.). Dans certains cas, une démission non légitime peut être réexaminée après 121 jours de chômage sans reprise d’emploi, ce qui peut être intégré dans une simulation ARE afin d’évaluer les droits potentiels.
Le montant de l’ARE selon les revenus antérieurs
Le montant de l’allocation chômage dépend directement du salaire journalier de référence. Ce SJR est calculé en divisant les rémunérations brutes perçues au cours de la période de référence par le nombre de jours travaillés.
À partir de ce salaire journalier, deux formules sont appliquées et le montant le plus favorable est retenu : soit 40,4 % du SJR + une partie fixe, soit 57 % du SJR.
En 2025, la partie fixe est de 12,95 € par jour. Le montant ne peut être inférieur à 31 € par jour et ne peut excéder 75 % du SJR.
Lors d’une simulation ARE, ces règles permettent d’obtenir une estimation précise du montant de l’allocation journalière et de la durée d’indemnisation. Ce calcul tient également compte de la dégressivité appliquée aux allocations supérieures à un certain seuil, sauf pour les demandeurs de 55 ans et plus qui en sont désormais exemptés.
L’utilisation d’un simulateur ARE pour estimer ses droits
Pourquoi faire une simulation ARE en ligne ?
Réaliser une simulation ARE en ligne permet de savoir à l’avance si l’on peut bénéficier d’une allocation chômage et d’en estimer le montant. Cette démarche est particulièrement utile pour anticiper son budget après une perte d’emploi et mieux organiser sa recherche d’activité. Une simulation ARE aide à comprendre la durée d’indemnisation, le montant journalier de l’allocation et l’impact des revenus antérieurs sur le calcul. Elle permet également d’éviter les mauvaises surprises en cas de démission ou de rupture de contrat, car certaines situations ne donnent pas droit à l’allocation. Pour les demandeurs d’emploi qui hésitent à s’inscrire immédiatement auprès de France Travail, la simulation ARE constitue un premier repère clair et rapide pour savoir si leurs conditions d’activité et d’affiliation sont suffisantes pour ouvrir des droits.
Où trouver un simulateur ARE fiable ?
En 2025, plusieurs simulateurs permettent de calculer facilement ses droits à l’ARE. Le simulateur proposé par WIZBII est l’un des plus accessibles et pédagogiques : il permet en quelques minutes d’obtenir une estimation claire du montant de l’allocation chômage et de la durée d’indemnisation. Cet outil est pensé pour guider pas à pas les demandeurs d’emploi et leur donner une vision réaliste de leurs droits, sans complexité administrative.
Le simulateur sur le site officiel de France Travail est aussi disponible. D’autres plateformes spécialisées offrent également des simulateurs ARE pour accompagner les demandeurs d’emploi, mais il est important de privilégier des outils fiables et reconnus.
Dans tous les cas, la simulation ARE constitue une estimation et ne remplace pas le calcul définitif effectué par France Travail lors de l’ouverture des droits, sur la base des justificatifs transmis par le demandeur d’emploi.
Les étapes pour réaliser une simulation ARE
Les informations nécessaires pour la simulation (revenus, durée, contrat)
Pour que la simulation ARE soit précise, il est indispensable de rassembler en amont plusieurs informations. Le demandeur d’emploi doit indiquer son dernier contrat de travail, sa durée, ainsi que le motif de la rupture (licenciement, fin de CDD, rupture conventionnelle, etc.). Les revenus perçus sont également essentiels, car ils permettent de calculer le salaire journalier de référence. Il faut généralement renseigner les salaires bruts des douze derniers mois, primes comprises, afin que le simulateur puisse évaluer correctement le montant de l’allocation chômage.
D’autres éléments comme l’âge, la situation familiale ou le nombre d’enfants à charge peuvent être demandés, car ils influencent parfois la durée d’indemnisation. Une simulation ARE est donc d’autant plus fiable que les données fournies sont complètes et conformes à la réalité de la situation professionnelle du demandeur.
Le déroulement pas à pas de la simulation ARE
Une fois les informations préparées, la simulation ARE peut être réalisée en quelques étapes simples.
Dans un premier temps, il faut saisir les données relatives à l’identité et à la situation professionnelle du demandeur : âge, statut, type de contrat et période de travail.
Ensuite, le simulateur demande les salaires bruts perçus au cours de la période de référence, en précisant le nombre de jours travaillés. Sur cette base, l’outil calcule le salaire journalier de référence, qui sert à déterminer le montant de l’allocation.
L’étape suivante consiste à afficher le résultat : le montant estimé de l’allocation journalière, la durée d’indemnisation et, dans certains cas, les éventuelles réductions liées à la dégressivité.
Enfin, le simulateur rappelle que la simulation ARE n’a qu’une valeur indicative et que le calcul définitif sera effectué par France Travail lors de l’ouverture des droits. Cette démarche pas à pas permet d’obtenir une vision claire de ses futurs revenus et d’anticiper son retour à l’emploi.
L’analyse des résultats de la simulation ARE
Comprendre le montant estimé et la durée d’indemnisation
Une fois la simulation ARE réalisée, le demandeur d’emploi obtient deux informations essentielles: le montant journalier estimé et la durée d’indemnisation. Le montant correspond à l’allocation chômage calculée sur la base du salaire journalier de référence, en tenant compte des rémunérations brutes perçues lors de la période de référence. La durée dépend de la quantité de jours travaillés au cours de cette période et de l’âge du demandeur.
En 2025, un salarié de moins de 53 ans peut être indemnisé jusqu’à 18 mois, tandis qu’un demandeur de 55 ans ou plus peut bénéficier d’une indemnisation allant jusqu’à 27 mois. Une simulation ARE permet donc d’avoir une vision concrète de ses futurs droits et d’anticiper l’impact de la perte d’emploi sur son budget.
Vérifier son éligibilité et les éventuelles réductions
Au-delà du montant affiché, la simulation ARE permet de vérifier rapidement si l’on est éligible à l’allocation. En cas de démission non légitime, de durée d’affiliation insuffisante ou de situation particulière, le simulateur peut indiquer que les conditions ne sont pas remplies.
De plus, certains demandeurs d’emploi peuvent voir leur allocation réduite après un certain temps, notamment en raison de la dégressivité appliquée aux allocations supérieures à un seuil déterminé. En 2025, cette dégressivité ne concerne plus les demandeurs âgés de 55 ans et plus, ce qui améliore leurs perspectives d’indemnisation.
La simulation ARE met en évidence ces éventuelles réductions, ce qui permet de mieux comprendre les règles de l’assurance chômage et de préparer une stratégie adaptée pour la recherche d’emploi ou la reprise d’activité.
Le cumul de l’ARE avec d’autres aides
Le cumul de l’ARE avec un revenu d’activité partiel
L’ARE peut être cumulée avec une activité professionnelle réduite, ce qui permet de favoriser le retour progressif à l’emploi. En 2025, lorsqu’un demandeur reprend un travail à temps partiel ou en contrat court, le montant de l’allocation chômage est recalculé en fonction des revenus perçus. Une partie du salaire brut est déduite de l’allocation, mais le cumul reste avantageux tant que les revenus issus de l’activité ne dépassent pas 70 % de l’ancien salaire de référence. Dans ce cas, la durée d’indemnisation est prolongée, car les jours non indemnisés sont reportés.
Une simulation ARE intégrant un revenu d’activité permet d’anticiper l’impact de cette reprise sur le montant mensuel perçu et sur la durée totale de versement des droits. Cette possibilité de cumul est particulièrement utile pour ceux qui reprennent une activité progressive, notamment via des missions d’intérim, un temps partiel ou encore du portage salarial.
Le cumul de l’ARE avec les aides sociales (RSA, APL, prime d’activité)
L’ARE peut également se combiner avec certaines aides sociales, ce qui améliore la protection financière des demandeurs d’emploi.
Le RSA peut compléter les ressources des bénéficiaires lorsque le montant de l’allocation chômage est faible, mais il est soumis à des conditions de ressources strictes.
L’APL, en revanche, est compatible avec l’ARE sans condition particulière, puisque le montant de cette aide au logement dépend principalement des revenus et de la composition du foyer.
Enfin, la prime d’activité peut être versée à ceux qui cumulent allocation chômage et revenus d’activité, afin de soutenir la reprise d’emploi, même partielle.
Dans une simulation ARE, il est donc essentiel de prendre en compte ces dispositifs complémentaires pour avoir une vision globale de ses droits et mieux gérer son budget. Le cumul entre allocation chômage et aides sociales représente une sécurité supplémentaire qui accompagne les demandeurs d’emploi dans leur parcours de retour à l’activité.
FAQ sur la simulation ARE
Peut-on simuler l’ARE après une démission ?
Oui, il est possible d’effectuer une simulation ARE après une démission. Toutefois, le résultat ne sera favorable que si la démission est considérée comme légitime, par exemple en cas de suivi de conjoint, de non-paiement des salaires ou de déménagement contraint. Dans les autres cas, la simulation ARE indiquera souvent une absence de droits. Il existe néanmoins un mécanisme de réexamen après 121 jours de chômage non indemnisé, qui peut ouvrir droit à l’ARE si le demandeur n’a pas retrouvé d’emploi entre-temps. La simulation ARE permet donc d’anticiper ces scénarios et d’identifier les cas dans lesquels la démission ne bloque pas totalement l’accès à l’allocation chômage.
Comment savoir si l’on est éligible à l’ARE ?
L’éligibilité à l’ARE dépend de plusieurs critères : avoir travaillé au moins 130 jours ou 910 heures au cours de la période de référence, avoir perdu son emploi de manière involontaire, résider en France et être inscrit comme demandeur d’emploi à France Travail. Une simulation ARE permet de vérifier rapidement si ces conditions sont réunies et d’obtenir une estimation du montant et de la durée de l’allocation. Ce test est particulièrement utile avant même de déposer un dossier officiel, car il donne une vision claire de ses droits potentiels.
Le montant de la simulation ARE est-il garanti ?
Non, le montant obtenu lors d’une simulation ARE n’a qu’une valeur indicative. Le calcul définitif est effectué par France Travail sur la base des justificatifs transmis par le demandeur d’emploi. La simulation ARE utilise des données déclaratives comme les salaires bruts et la durée des contrats, ce qui peut entraîner de légères différences avec la notification officielle. L’outil reste néanmoins très fiable pour donner une estimation proche de la réalité, à condition que les informations saisies soient exactes et complètes.
Peut-on refaire la simulation ARE en cas de changement de situation ?
Oui, la simulation ARE peut être répétée autant de fois que nécessaire. Il est recommandé de la refaire après un changement de situation, comme une reprise d’activité à temps partiel, une nouvelle mission d’intérim ou une modification de la composition du foyer. Chaque variation de revenus ou d’activité peut influencer le salaire journalier de référence et donc le montant de l’allocation. En actualisant régulièrement ses informations, le demandeur d’emploi obtient une estimation plus juste de ses droits et peut mieux anticiper ses ressources. La simulation ARE reste ainsi un outil pratique pour ajuster son budget tout au long de la période de chômage.
La simulation ARE est aujourd’hui un outil incontournable pour anticiper ses droits au chômage. En quelques minutes, elle permet d’estimer le montant de l’allocation et la durée d’indemnisation selon sa situation. Même si le résultat reste indicatif, cette démarche offre une vision claire des ressources disponibles et aide à mieux préparer son retour à l’emploi. Réalisez une simulation ARE et découvrez si vous avez droit aux allocations chômage.