Les bourses d’études à l’étranger : Erasmus+ et AMI

Étudier à l’étranger est une opportunité unique, mais souvent coûteuse. Entre le logement, les transports et les frais de scolarité, le budget peut vite freiner les projets. Heureusement, il existe plusieurs bourses pour études à l’étranger qui permettent de financer tout ou partie du séjour, que ce soit en Europe ou dans un pays plus éloigné. Découvrez les principales aides disponibles, leurs conditions d’attribution, les montants accordés, ainsi que des conseils pour maximiser vos chances d’en bénéficier.

Bourse étude étranger

Publié le 13 mai 2025 , par Maryam Orion

Temps de lecture : 3 minutes

Sommaire :

Pourquoi demander une bourse pour étudier à l’étranger ?

Étudier à l’étranger est une expérience enrichissante sur le plan académique, culturel et personnel. Mais cette opportunité représente aussi un investissement important. Les frais de voyage, d’hébergement, de vie sur place et parfois de scolarité peuvent vite peser sur le budget d’un étudiant. C’est pourquoi demander une bourse pour étudier à l’étranger devient souvent une condition essentielle pour concrétiser un projet de mobilité internationale. Obtenir une aide constitue aujourd’hui un levier clé de financement de la mobilité étudiante, en particulier pour les jeunes aux ressources limitées.

Elle rend l’accès à une formation dans une université étrangère plus équitable, y compris pour les étudiants issus de milieux modestes. Ces aides financières couvrent entièrement ou une partie des dépenses liées au séjour : logement, transports, restauration, matériel pédagogique, frais administratifs… En fonction du dispositif, elles peuvent aussi prendre en charge une partie des frais de scolarité dans l’établissement d’accueil.

Une bourse d’études à l’étranger ne se limite pas à un simple soutien financier : elle valorise également le parcours de l’étudiant. Mentionner une bourse Erasmus+, une aide à la mobilité internationale (AMI) ou encore une aide régionale sur un CV constitue un signal positif auprès des employeurs. Elle témoigne d’un projet structuré, d’une capacité à s’organiser, et d’une ouverture à l’international.

Enfin, la majorité des bourses sont cumulables entre elles. Il est donc possible de bénéficier à la fois d’une bourse d’études internationale (comme Erasmus+), d’une aide nationale (AMI du CROUS), et d’un financement régional, en fonction de son projet et de sa situation. Cela permet d’alléger considérablement les dépenses tout en construisant un projet de mobilité solide et cohérent.

Jusqu'à 3000€ d'aides financières !

Simulation GRATUITE 🔥

Quelles sont les principales bourses pour étudier à l’étranger ?

Pour partir étudier dans un autre pays, il est indispensable d’anticiper les aspects financiers de la mobilité. Heureusement, plusieurs dispositifs permettent de bénéficier d’une bourse pour études à l’étranger. Voici les deux aides majeures dont peuvent profiter les étudiants français, qu’ils partent pour un semestre universitaire ou un stage à l’étranger.

La bourse Erasmus+ : l’aide européenne de référence

La bourse Erasmus+ est l’une des principales aides à la mobilité internationale en Europe. Elle permet de financer une partie des frais liés à un séjour d’études ou à un stage dans un pays membre de l’Union Européenne, ainsi que dans certains pays partenaires.

Le montant de cette bourse d’études à l’étranger varie en fonction du pays de destination et de la durée du séjour. En 2025, les montants mensuels s’échelonnent généralement entre 300€ et 700€, avec des montants plus élevés pour les pays où le coût de la vie est plus important.

 

📌 À noter : Les étudiants peuvent cumuler la bourse Erasmus+ avec d'autres aides, comme la bourse sur critères sociaux du CROUS ou encore l’aide à la mobilité internationale (AMI). L’attribution de la bourse est conditionnée à l’inscription dans un établissement d’enseignement supérieur français et à une convention de mobilité signée avec l’établissement d’accueil.

 

En plus d’être une bourse pour étudier à l’étranger, Erasmus+ offre un cadre pédagogique reconnu, un accompagnement administratif et un réseau européen très actif. C’est une solution de financement incontournable pour les étudiants qui souhaitent ajouter une dimension internationale à leur parcours.

 

L’aide à la mobilité internationale (AMI) : une bourse complémentaire de l’État

L’aide à la mobilité internationale (AMI) est une bourse pour études à l’étranger destinée aux étudiants boursiers sur critères sociaux qui souhaitent effectuer un séjour d’études ou un stage à l’étranger, en dehors du territoire national.

Cette aide est versée par le CROUS à hauteur de 400€ par mois pour une durée de 1 à 10 mois maximum. Elle peut s’appliquer à un stage ou à un semestre universitaire, selon le projet de l’étudiant.

Pour bénéficier de cette bourse d’études internationale, l’étudiant doit :

  • être inscrit dans un établissement public ou privé reconnu par l’État,
  • être boursier sur critères sociaux,
  • réaliser une mobilité à l’étranger dans le cadre de son cursus,
  • déposer un dossier auprès du service des relations internationales de son établissement.

L’AMI est cumulable avec Erasmus+ si le séjour répond aux critères des deux dispositifs. C’est une aide précieuse pour renforcer son dossier de financement, notamment lorsqu’on vise une destination lointaine ou un pays où le coût de la vie est élevé.

Grâce à cette bourse d’études pour étudier à l’étranger, de nombreux étudiants boursiers peuvent vivre une expérience internationale sans sacrifier leur stabilité financière.

 

Peut-on garder sa bourse sur critères sociaux en cas de départ à l’étranger ?

Lorsque l’on bénéficie d’une bourse sur critères sociaux, il est tout à fait possible de la conserver pendant un séjour d’études ou un stage à l’étranger, sous certaines conditions. Le CROUS continue en effet à soutenir la mobilité internationale des étudiants boursiers, dans le cadre d’une formation validée par leur établissement d’origine.

Pour conserver sa bourse CROUS à l’étranger, il faut que le séjour entre dans le cadre du cursus universitaire : cela peut être un semestre d’échange dans une université partenaire, ou un stage à l’étranger intégré au programme d’études. Le séjour doit donc être obligatoire ou fortement recommandé par la formation, et validé pédagogiquement.

La procédure reste liée au Dossier Social Étudiant (DSE), qui doit être déposé comme chaque année sur le portail officiel. Lors du dépôt, l’étudiant doit indiquer son projet de mobilité et fournir les justificatifs nécessaires (lettre d’acceptation de l’université d’accueil, convention de stage, accord de l’établissement, etc.). En cas de mobilité validée, le montant de la bourse reste identique, et son versement continue selon le calendrier habituel.

Il est également possible de cumuler cette bourse d’études à l’étranger avec d’autres aides, comme :

  • la bourse Erasmus+, si la destination se trouve dans l’Union européenne ;
  • l’Aide à la mobilité internationale (AMI), en priorité pour les pays hors UE ;
  • une aide régionale à la mobilité.

Conserver sa bourse sur critères sociaux pendant un séjour à l’étranger est donc une solution simple et précieuse pour financer son projet sans rupture de soutien financier. Cela permet aux étudiants les plus modestes d’accéder, eux aussi, à une expérience internationale, sans renoncer à leur sécurité financière.

Jusqu'à 3000€ d'aides financières !

Simulation GRATUITE 🔥

Les aides régionales pour les études à l’étranger

En complément des dispositifs nationaux comme Erasmus+ ou l’Aide à la mobilité internationale (AMI), certaines collectivités territoriales proposent des bourses pour réaliser des études à l’étranger afin de soutenir les projets de mobilité des jeunes. Ces aides régionales peuvent représenter un soutien financier non négligeable, souvent cumulable avec les autres dispositifs.

Les régions françaises ont en effet la compétence pour accompagner la formation et l’insertion professionnelle des jeunes, notamment via le financement de séjours d’études ou de stages à l’étranger. Elles attribuent des bourses régionales de mobilité internationale selon des critères géographiques, sociaux, pédagogiques et en fonction du projet de l’étudiant.

Quelques exemples de bourses régionales pour étudier à l’étranger :

  • L’Île-de-France propose une Aide à la Mobilité Internationale AMIE pouvant aller jusqu’à 4000€, sous conditions de ressources et de destination, pour les étudiants franciliens en Master inscrits dans un établissement partenaire.
  • L’Occitanie soutient les séjours d’études ou de stages à l’étranger via son programme "Mobilité Internationale Étudiante", avec un montant pouvant atteindre 300 € par mois pendant plusieurs mois.
  • La nouvelle-Aquitaine accorde des bourses d’aide à la mobilité internationale pour les étudiants inscrits dans un établissement de la région, avec un montant variable selon la durée et la destination.

En 2025, la majorité des régions disposent d’un programme d’aide pour encourager les études à l’étranger, parfois avec un bonus pour les mobilités hors Europe ou dans des zones prioritaires.

La demande de bourse d’études à l’étranger régionales se fonr généralement en ligne, sur le site de la région concernée ou via l’établissement qui transmet le dossier à la collectivité.

Les pièces demandées incluent souvent : projet de mobilité, lettre de motivation, justificatifs de ressources, convention de stage ou d’échange, relevés de notes, etc. Le dépôt du dossier doit se faire plusieurs mois avant le départ, souvent en parallèle du dossier DSE ou Erasmus+.

Ces bourses régionales pour études à l’étranger sont particulièrement utiles pour compléter une bourse nationale ou européenne. Elles permettent à davantage d’étudiants, notamment ceux qui ne sont pas éligibles à l’AMI, de financer leur projet international dans de bonnes conditions.

 

Comment maximiser ses chances d’obtenir une bourse d’études à l’étranger ?

Obtenir une bourse d’études à l’étranger repose autant sur l’éligibilité que sur la qualité du dossier présenté. Face au nombre croissant de candidatures, il est essentiel d’anticiper et de soigner chaque étape pour augmenter ses chances d’obtenir une aide financière pour étudier à l’étranger. Voici les bonnes pratiques à adopter.

1. Anticiper le plus tôt possible

Les dossiers de demande de bourse pour étudier à l’étranger se préparent plusieurs mois à l’avance. Certaines aides comme Erasmus+ ou l’AMI imposent un calendrier strict, souvent lié à l’année universitaire. Il est donc conseillé de commencer à se renseigner 6 à 12 mois avant le départ. Cela laisse le temps de réunir tous les documents, de consulter les aides disponibles, et d’optimiser son projet.

2. Soigner son dossier de candidature

Un dossier solide peut faire la différence, même pour des aides automatiques. Voici les éléments à ne pas négliger :

  • Lettre de motivation claire, personnalisée et bien argumentée, montrant la cohérence entre le projet d’études à l’étranger et le parcours académique ;
  • Relevés de notes récents, attestant du sérieux de l’étudiant ;
  • Justificatifs du projet : lettre d’acceptation de l’université d’accueil, convention de stage, contrat Erasmus, etc. ;
  • Projet pédagogique structuré, avec objectifs, bénéfices attendus, lien avec le diplôme préparé.

3. Candidater à plusieurs aides en parallèle

La plupart des bourses pour études à l’étranger sont cumulables : un étudiant peut, par exemple, percevoir à la fois la bourse Erasmus+, l’Aide à la mobilité internationale (AMI) et une aide régionale. Multiplier les demandes permet d’augmenter les chances d’être partiellement ou totalement financé. Il ne faut donc pas se limiter à un seul dispositif, même si celui-ci semble prioritaire.

4. Se faire accompagner

La grande majorité des établissements d’enseignement supérieur disposent d’un service des relations internationales. Ce service peut :

  • informer sur les bourses d’études à l’étranger disponibles,
  • vérifier la complétude du dossier,
  • orienter l’étudiant vers des dispositifs adaptés à son profil,
  • aider à respecter les délais et les exigences administratives.

Il ne faut pas hésiter à solliciter ces ressources dès que le projet de mobilité commence à prendre forme.

Jusqu'à 3000€ d'aides financières !

Simulation GRATUITE 🔥

Découvrez gratuitement toutes vos aides

Faire une simulation

Contactez-nous

Nous vous répondrons le plus vite possible !

Contactez-nous

Nous vous répondrons le plus vite possible !