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L’aide à la mobilité internationale
L’aide à la mobilité internationale est un dispositif qui a pour objectif de soutenir financièrement les étudiants souhaitant poursuivre une partie de leur cursus ou effectuer un stage à l’étranger. Il s’agit d’une aide d’un montant forfaitaire de 400 € par mois. Les bénéficiaires de l’aide à la mobilité internationale perçoivent au minimum l’équivalent de deux et au maximum de neuf mensualités. En effet, cette bourse est versée en deux fois. L’étudiant perçoit le premier versement (environ 80 % du montant accordé) en début d’année universitaire, généralement au mois d’octobre. Le solde est versé à son retour sur présentation d’une attestation de présence émanant de l’établissement d’accueil et d’un rapport rédigé par l’étudiant lui-même. Il est possible de demander à ce que l’équivalent d’une mensualité soit versé avant le départ de l’étudiant à l’étranger afin de financer le voyage et son installation sur place. L’aide à la mobilité internationale peut être cumulée avec la bourse sur critères sociaux du CROUS, le Centre Régional des Oeuvres Universitaires et Scolaires, mais aussi avec l’aide au mérite octroyée aux bacheliers ayant obtenu la mention « Très bien ».
Les étudiants pouvant bénéficier de ce dispositif
Pour bénéficier de l’aide à la mobilité internationale, il faut répondre à un certain nombre de critères, à savoir :
- bénéficier de la bourse sur critères sociaux octroyée par le CROUS ou de l’aide spécifique annuelle ;
- être inscrit dans une formation préparant à un diplôme national relevant de la compétence du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;
- effectuer un échange d’études ou un stage d’une durée minimale de deux mois et au maximum de neuf mois.
Obtenir l’aide à la mobilité internationale
Pour obtenir l’aide à la mobilité internationale vous pouvez réaliser une simulation de bourse AMI. Vous pouvez aussi rapprocher du service relations internationales de l’établissement d’enseignement supérieur dans lequel est inscrit l’étudiant. En effet, ce sont les chefs d’établissement et les présidents d’université qui sont chargés d’instruire les dossiers de demande de bourse à la mobilité internationale et de sélectionner les étudiants qui seront retenus. Il faut donc déposer un dossier faisant ressortir les motivations de l’étudiant. Les dossiers seront sélectionnés en fonction de :
- la qualité et l’intérêt pédagogique du projet individuel de l’étudiant ;
- sa conformité avec la politique internationale menée par l’établissement ou l’université.
Le dossier doit généralement comporter les éléments suivants :
- une copie des différents diplômes obtenus par le demandeur ;
- des certificats de langues permettant de juger de son niveau ;
- une lettre motivation mettant en avant l’intérêt pédagogique et les motivations de l’étudiant ;
- un curriculum vitae (CV) présentant le parcours universitaire et professionnel du demandeur ;
- un certificat de scolarité ;
- la copie d’une pièce d’identité en cours de validité.
À noter, ce sont les chefs d’établissements et présidents d’université qui décident du nombre de mensualités accordé à chaque demandeur. Le montant global de la bourse doit obligatoirement être communiqué à l’étudiant avant son départ à l’étranger.
Zoom sur la bourse sur critères sociaux
Pour pouvoir bénéficier de l’aide à la mobilité internationale, les étudiants doivent percevoir la bourse sur critères sociaux du CROUS ou une aide spécifique annuelle. Pour cela, il faut répondre aux critères suivants :
- pour une première demande de bourse, être âgé de moins de 28 ans au 1er septembre de l’année universitaire ;
- pour une demande de renouvellement, les étudiants de plus de 28 ans ne doivent pas avoir interrompu leurs études ;
- avoir obtenu le baccalauréat ou un diplôme équivalent ;
- être de nationalité française, ressortissant d’un pays membre de l’Union européenne, d’un pays membre de l’Espace économique européen ou de Suisse.
Pour l’année universitaire 2021-2022, le montant de la bourse sur critères sociaux varie en fonction notamment des revenus et de la composition du foyer fiscal dont dépend le demandeur, de 1 042 € à 5 736 €. À noter, il est possible de continuer à percevoir la bourse sur critères sociaux lors d’un échange ou d’un stage à l’étranger. Pour cela, il faut répondre aux conditions suivantes :
- l’échange doit être effectué dans un pays membre du Conseil de l’Europe ;
- s’inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur reconnu par l’État dans lequel s’effectue l’échange ;
- les études poursuivies à l’étranger doivent correspondre à une formation française reconnue par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Pour rappel, les pays membres du Conseil de l’Europe sont les suivants : l’Albanie, l’Andorre, l’Arménie, l’Autriche, l’Azerbaïdjan, la Belgique, la Bosnie-Herzégovine, la Bulgarie, la Croatie, Chypre, la République Tchèque, le Danemark, l’Estonie, la Finlande, la France, la Géorgie, l’Allemagne, la Grèce, la Hongrie, l’Islande, l’Irlande, l’Italie, la Lettonie, le Liechtenstein, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, Monaco, le Monténégro, les Pays-Bas, la Macédoine du Nord, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la République de Moldova, la Roumanie, la Fédération de Russie, Saint-Martin, la Serbie, la République Slovaque, la Slovénie, l’Espagne, la Suède, la Suisse, la Turquie, l’Ukraine et le Royaume-Uni.