Sommaire :
Le RSA
Qu’est-ce que c’est ?
Ancêtre du RMI (revenu minimum d’insertion), le RSA (revenu de solidarité active) est un dispositif entré en vigueur le premier juin 2009.
Son objectif est d’assurer aux personnes ayant peu ou pas de ressources un montant minimum de revenu chaque mois leur permettant de vivre dignement.
Cette aide est gérée par la Caisse d’allocation familiale (CAF) pour le régime général ou par la Mutualité sociale agricole (MSA) pour les exploitants et salariés de ce secteur.
Actuellement, il y aurait en France plus de 2 millions de bénéficiaires qui perçoivent cette aide.
Comment savoir si on a le droit au RSA ?
Le RSA est une aide attribuée sous conditions de ressources et s’adressant aux foyers les plus pauvres. Cette allocation est ouverte à toutes les personnes qui remplissent certains critères :
- vivre sur le territoire français de manière stable et effective,
- être âgé de plus de 25 ans, sauf pour les parents isolés,
- les personnes qui ne disposent pas de la citoyenneté française doivent également respecter d’autres conditions supplémentaires dépendant de la nationalité (européenne ou non).
La formule de calcul du RSA est la suivante : montant forfaitaire qui varie selon la composition du foyer + le nombre d’enfants à charge (allant de 564,78 € à plus de 1450,18 €) - les revenus pris en compte du foyer (demandeur, conjoint et enfants).
Les aides au logement
L’État a également prévu plusieurs dispositifs à destination des jeunes permettant de réduire les frais liés au logement.
Ces aides au logement gérées par la CAF et la MSA sont au nombre de trois : l’APL (l’aide personnalisée au logement), l’ALF (l’allocation de logement familiale) et l’ALS (l’allocation de logement social).
Chacun de ces dispositifs a ses propres conditions d’attribution. C’est pourquoi la meilleure chose à faire pour savoir quelle allocation peut toucher un jeune est de réaliser une simulation sur le site de la CAF ou de WIZBII Money.
Ces simulateurs donnent également une estimation du montant mensuel auquel le bénéficiaire a le droit. En effet, le calcul de l’APL, ALS et AFL prend en compte plusieurs facteurs comme la composition du foyer (célibataire ou en couple), le nombre de personnes à charge, le montant du loyer et la localisation du logement.
Les aides pour les étudiants
La bourse du Crous
Si vous êtes jeune et étudiant, la première aide à laquelle vous devez penser est la BCS ou, comme de nombreux étudiants l’appellent, « bourse du Crous ».
La Bourse sur critères sociaux permet à plus d’un tiers des étudiants d’entreprendre ou de poursuivre des études dans de bonnes conditions, que ce soit à l’université, dans les IUT, les grandes écoles, etc.
Pour percevoir cette aide, les jeunes doivent :
- être inscrits dans un établissement public ou privé de l’enseignement supérieur,
- être âgées de moins de 28 ans,
- respecter le plafond de ressources fixé par l’État (les ressources des parents et du conjoint sont prises en compte).
En fonction de leur échelon, les étudiants peuvent recevoir chaque mois une aide allant de 102 à 568 €. De plus, ils sont exonérés des frais de scolarité et de la Contribution vie étudiante et de campus (CVEC).
Les autres dispositifs
Impossible de traiter ici de tous les dispositifs existants à destination des jeunes étudiants. En effet, il existe de nombreuses aides ayant chacune leurs propres conditions d’éligibilité telles que :
- les bourses des fondations,
- les aides des collectivités territoriales : mairie, conseil départemental, région, etc.
- l’aide au permis pour les jeunes en apprentissage,
- les aides à la mobilité comme Erasmus+ ou l’AMI,
- Etc.
Le Garantie Jeune : un dispositif d’accompagnement pour les jeunes
Nous terminons notre article par la présentation d’un programme peu connu : la Garantie Jeune.
Il s’agit d’un dispositif cofinancé par l’État et l’Union européenne via l’Initiative pour l’emploi des jeunes (IEJ). L’objectif de ce programme est de faciliter l’insertion des jeunes de 16 à 26 ans qui sont dans une situation précaire et qui ne sont pas en situation d’emploi, de formation ou d’étude.
Pour démarrer ce programme, le jeune doit se rapprocher de la mission locale de son lieu de résidence. Il rencontrera alors un référent chargé d’analyser sa situation, ses besoins et son projet.
Grâce à la Garantie Jeune, les bénéficiaires signent un contrat d’engagements leur offrant pendant une année :
- un parcours d’accompagnement actif d’insertion professionnel sur mesure. Tout au long de celui-ci, le jeune pourra compléter son profil en réalisant des périodes de formation, des immersions dans les entreprises, des périodes de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP), des stages, etc.
- un suivi social permettant de faciliter les démarches administratives auprès de la CAF, Pôle Emploi ou la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) ou facilitant la résolution de problématiques en relation à la santé, à la mobilité ou au logement.
- Enfin, les jeunes qui suivent le dispositif « Garantie Jeune » perçoivent une allocation forfaitaire pouvant aller jusqu’à 497,01 €. C’est donc une option intéressante pour les jeunes qui ne peuvent pas bénéficier du RSA.