Sommaire :
RSA, APL et Prime d’activité : entre clichés et réalités qui sont les Français éligibles à ces aides ?
RSA : qui sont les bénéficiaires ?
Les données de WIZBII indiquent que l'accès au RSA est plus de 5 fois plus élevé lorsque l'on a des enfants par rapport aux personnes qui n'en ont pas.


Le baromètre révèle également que le RSA concerne presque 3 fois plus les personnes en recherche d'emploi que les salariés.

Dans quelles régions sont les Français qui touchent le RSA ?
Avec 20 % de sa population éligible, les Hauts-de-France sont la région où le taux d’éligibilité au RSA est le plus élevé. À l’opposé, l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bretagne et les Pays de la Loire affichent les taux les plus faibles, avec respectivement 15 % et 14 % d’éligibilité.

APL : qui sont les bénéficiaires ?
Les étudiants majoritairement bénéficiaires !
Près d'1 étudiant boursier sur 2 est éligible aux APL (Aide personnalisée au logement) tandis que seuls 30% des salariés sont concernés. On constate par ailleurs que les personnes en recherche d’emploi ne sont pas forcément plus enclines à être éligibles à cette aide financière par rapport aux salariés.

Prime d’activité : qui sont les bénéficiaires ?
Les salariés avec enfants, davantage éligibles à cette aide.
Les familles avec enfants sont davantage concernées par la prime d'activité : 45% des personnes avec 1 à 2 enfants y sont éligibles, VS 29% seulement pour les personnes sans enfant.

Cette aide financière concerne 59% des salariés mais touche également les personnes en recherche d’emploi pour 33% d’entre elles. En effet, même sans emploi, une personne peut y avoir droit si :
- Elle perçoit des allocations chômage (ARE, Allocation de Retour à l’Emploi) ou une indemnité de formation.
- Elle effectue une activité réduite (ex. : travail occasionnel, temps partiel très faible, micro-entrepreneur avec faible chiffre d’affaires).
- Elle est en formation rémunérée (ex. : contrat de professionnalisation).

Les régions qui proposent le plus d’aides financières : l’Île-de-France en tête, la Corse en bas du tableau
L’Île-de-France se distingue avec un montant moyen cumulé d’aides financières proposé aux utilisateurs de 10 012 €, devant les Hauts-de-France (9 428 €) et le Centre-Val de Loire (9 413 €).
Top 5 des régions les plus "généreuses" en aides financières :
- Île-de-France : 10 012 €
- Hauts-de-France : 9 428 €
- Centre-Val de Loire : 9 413 €
- Occitanie : 9 197 €
- Nouvelle-Aquitaine : 9 045 €
Ce classement met en lumière à la fois l’investissement des régions dans les politiques d’insertion et la diversité des dispositifs locaux, souvent méconnus des citoyens.
Dans la suite du classement :
- Bourgogne-Franche-Comté : 8 904 €
- Normandie : 8 881 €
- Bretagne : 8 829 €
- Auvergne-Rhône-Alpes : 8 741 €
- Provence-Alpes-Côte d’Azur : 8 712 €
- Grand Est : 8 680 €
- Pays de la Loire : 8526 €
- Corse : 8343 €
Ce montant est annuel et tient compte de l'ensemble des aides sociales référencées sur WIZBII, y compris les primes telles que le bonus vélo, les aides pour partir en vacances, etc.

Inflation : les aides revalorisées… mais encore méconnues
Entre 2024 et 2025, l’inflation s’est établie à +2 %. Bonne nouvelle : la majorité des aides ont été revalorisées à hauteur de cette hausse.
Exemples d’ajustements récents :
- RSA : +1,9 %
- Prime d’activité : +1,8 %
- Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) : +1,9 %
- Allocations familiales : +1,9 %
- Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA) : +2,2 %
- Pensions de retraite : +2,2 % (janvier 2025)
Malgré ces évolutions, plusieurs études de la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) montrent que le non-recours aux aides financières atteint fréquemment des niveaux supérieurs à 30 % en France.
WIZBII entend combler cette fracture d’accès par son simulateur et l’accompagnement personnalisé proposé par ses conseillers experts.